En 1677, Jean-Baptiste Lully compose le Chœur de l’hiver.
En ces mois d'hiver, apprenons- le !
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- L'hiver qui nous tourmente s'obstine à nous geler.
- Nous ne saurions parler qu'avec une voix tremblante.
- La neige et les glaçons nous donnent de mortels frissons.
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- Les frimas se répandent sur nos corps languissants.
- Le froid transit nos sens, les plus durs rochers se fendent.
- La neige et les glaçons nous donnent de mortels frissons.
Comment Lully a-t-il procédé pour nous faire ressentir le froid dans cette musique ?
Quelques années plus tard, en 1691, le compositeur anglais Henry Purcell utilise un procédé similaire dans son opéra King Arthur, pour l’Air du froid (The Cold Song ou The Cold Scene), air qui connaît une immense notoriété encore aujourd’hui. «L’air du froid»
Comment Henri Purcell réussit-il à nous faire ressentir le froid dans sa musique ?
En 1725, Antonio Vivaldi compose L'Hiver, extrait du concerto les Quatre Saisons, qui évoque les rigueurs de la saison : la neige, le froid mordant.
Remarquez les similitudes avec les oeuvres précédentes dans les procédés de composition : sons répétés, staccato...
I. Allegro non molto
A. Dans les neiges argentées, tremblants et gelés
B. Par le souffle tranchant du vent glacé,
C. On court et l’on frappe ses pieds contre le sol
D. En claquant des dents, à cause du gel.
Des remarques, des suggestions : Frédérique Stevens Michaël Sanchez